jeudi 15 décembre 2016

Conseil municipal du 12 décembre 2016

Mes interventions sur les principaux points:

Dans le domaine des affaires scolaires, des idées exposées depuis de longue date

Enfin entendue pour la cuisine centrale
J’ai un jour fait partie du groupe qui avait travaillé sur le cahier des charges du prestataire à qui la ville souhaitait confier le marché de la restauration scolaire. A cette époque j’avais insisté, comme la majorité des représentants de parents d’élèves, sur l’intérêt d’une cuisine centrale de proximité et nous n’avions pas compris pourquoi notre proposition était rejetée sans même être étudiée. Je suis donc satisfaite que ce projet soit à l’ordre du jour même si je regrette le temps perdu et je me félicite que la ville de Fontenay aux Roses ait été plus clairvoyante que nous.

Pas encore pour les sorties scolaires
Je regrette, comme chaque année, que la participation des familles soit calculée sur le coût réel du séjour par école. Je suis favorable à un système de péréquation qui permettrait que les familles dans une même tranche de quotient paient la même somme quelle que soit l’école de la ville fréquentée par leur enfant. Ainsi, une famille dont l’enfant fréquente l’élémentaire Pierre Loti ou Faïencerie ne paierait pas plus qu’une famille de même quotient familial dont l’enfant fréquente l’élémentaire République, ce qui sera le cas en 2017.

La Caisse des écoles : un outil de démocratie locale pour les parents d’élèves qui disparaît

Je suis fortement opposée à cette proposition qui conduira à la disparition de la caisse des écoles.
Il faut d’abord se rappeler que la première caisse des écoles date de 1865 et que la loi de 1882 portée par Jules Ferry sur l’enseignement primaire obligatoire a obligé chaque commune à créer une caisse des écoles. La proposition que vous nous présentez va donc à l’encontre d’une institution séculaire.
Je vois aussi que vous avez pris votre décision sans prévenir les adhérents de la Caisse des écoles. Je vous rappelle que les membres du conseil d’administration au nombre de 3, représentants les adhérents, ont été élus par eux en Assemblée Générale en 2015 pour 3 ans. Pourquoi ne pas avoir convoqué une assemblée générale extraordinaire pour présenter votre projet aux adhérents ?
Ayant été membre du conseil d’administration de la Caisse des écoles pendant 2 mandats jusqu’en 2015, je sais qu’il s’agit d’un lieu de concertation important car il est possible d’avoir des échanges détaillés sur les activités de son ressort, à savoir la restauration scolaire, les accueils périscolaires, les études dirigées et les centres de vacances. Je me souviens du travail que nous avons fait autour de la tarification de ces prestations, du choix du catalogue des vacances ainsi que des éléments que nous avons fini par obtenir et qui ont permis de remonter au niveau de la réglementation les taux d’encadrement des élèves dans les accueils périscolaires. Vous proposez de remplacer le conseil d’administration par un comité consultatif. Il y a une grande différence entre le conseil d’administration qui est un organe souverain où les décisions sont soumises au vote, notamment pour son budget, et un comité qui ne sera que consultatif.
Vous mettez en avant la complexité du fonctionnement actuel. En commission finances, le service financier nous a expliqué que la comptabilité analytique permettrait de continuer à présenter des comptes spécifiques à la Caisse des Ecoles même si le traitement administratif est mutualisé avec la ville. Il n’y a donc aucune légitimité à supprimer cet organe autonome et souverain. En agissant ainsi, vous mettez fin à un outil de démocratie locale pour les parents des élèves de la ville.

Une gestion qui reste au fil de l’eau

Pour le projet central du réaménagement de la place de la Gare
Je ne comprends pas que l’on aborde la problématique de la préemption  renforcée sans avoir discuté de scenarios possibles pour le projet. A mes yeux, l’ensemble de la place de la Gare représente un tout et il y a lieu de réfléchir à un projet global qui intègre également le 68 Joffre. Cet immeuble est aujourd’hui démoli sans qu’aucun projet n’ait été présenté au conseil municipal. Ce n’est pas avec de l’opacité que vous obtiendrez l’adhésion de tous alors qu’un espace central pour l’organisation de la ville est concerné.

Pour l’achat de véhicules propres

Je n’ai rien contre se tourner vers des véhicules propres, bien au contraire, mais j’aimerais aussi que l’on en profite pour avoir une visibilité sur l’ensemble du parc et voir s’il n’y a pas lieu de l’optimiser.