En raison d’un problème de santé, je n’ai pas pu assister au
conseil municipal mais mes commentaires sur les principaux sujets sont les
suivants.
Un frémissement positif après l’arrivée du nouveau
Maire mais il reste encore beaucoup d’attentes
Du mieux pour la
politique des commerces mais pas dans le domaine de l’urbanisme
Sur les décisions prises par le Maire dans le cadre de la
délégation de pouvoirs, on peut se féliciter de la préemption du local
commercial du 112 avenue du Général Leclerc car depuis longtemps nous
préconisions que la Mairie soit acteur dans la politique d’offre de commerce de
la ville.
Par contre, on ne se félicitera des coûts que vont
représenter les frais d’avocat pour la défense de la ville dans le cadre de
recours contre des arrêtés de permis de construire. Cela pointe la défaillance
de la ville dans le dialogue qui a accompagné le dernier PLU. Puisque l’on sait
qu’il est facilement modifiable, l’arrivée du nouveau Maire serait peut-être
l’occasion de remettre à plat certains aspects de ce PLU et réenclencher un
dialogue avec les différentes parties prenantes pour aplanir les tensions sur
ce sujet.
La concertation avec
l’opposition toujours en berne
On ne peut que regretter la méthode qui accompagne la modification
des commissions municipales qui nous est proposée sans concertation préalable.
Si le raisonnement qui a conduit au remplacement des 9 commissions actuelles
par 4 commissions au périmètre étendu peut s’entendre, nous ne comprenons pas
que l’opposition n’est pas été impliquée dans la réflexion.
Il y a en effet des risques que nous aurions voulu pointer
pour qu’ils soient intégrés dans la réflexion : des commissions qui s’éternisent
ou bien des débats tronqués sur des sujets transversaux importants pour
maintenir une durée raisonnable.
Et il y a une conséquence qui est propre à notre
équipe : 3 membres pour 4 commissions donnent un total de 12. 2 d’entre
nous vont donc être obligés de n’être plus que dans une seule commission au
lieu d’un minimum de 2 aujourd’hui ce qui a pour conséquence que certains
d’entre nous vont devoir quitter des domaines dans lesquels ils s’impliquaient
depuis le début de la mandature ; cela sera mon cas pour l’urbanisme et je
le regrette.
Des arbitrages budgétaires qui restent critiquables
L’enfouissement des
réseaux reste prioritaire sans visibilité des conséquences
Encore une fois nous rappelons qu’en des temps de budget
contraint, les investissements d’enfouissement des réseaux ne nous paraissent
pas prioritaires. Sans Plan Pluriannuel des Investissements, nous n’avons aucune
visibilité pour savoir si on ne bloque pas d’autres investissements qui
seraient davantage prioritaires.
Des économies
inacceptables sur les bourses communales
L’année dernière, j’avais déjà critiqué la
stabilisation de la part de la bourse à 187€. Il est anormal de proposer
aujourd’hui le gel de son montant une deuxième année de suite. Dans un contexte
budgétaire contraint, que tout le monde reconnaît, la responsabilité de la ville
réside dans les arbitrages qu’elle fait avec son budget. Les bourses communales
concernent des familles qui ont de faibles revenus ; au total, on parle de
15K€ pour une quarantaine de familles. Une année, M. Lorec avait reconnu en
commission finances que la ville devait faire un effort sur ces bourses ;
cette bonne intention n’avait pas eu de suite au conseil municipal suivant.
Le point sur la Décision Modificative présent à l’ordre du
jour permet de mettre en perspective les différentes sommes et disposer
d’éléments d’arbitrage. Que sont 150€ d’augmentation pour les bourses
communales en face de 22K€ de frais supplémentaires d’avocat ou de 124K€ de
suppléments de travaux pour stop & work ?
Notre requête n’a pas été entendue. La Maire fait ses choix,
ce ne sont pas les nôtres.
Des évolutions positives dans le domaine des affaires
scolaires
Une
nouvelle ambition pour la filière animation à vérifier
Lors de la commission finances de juin, nous avons eu en
mains la présentation d’une réflexion pour inscrire les besoins du secteur
animation dans un parcours d’emploi pérenne. Cette présentation avait été
retirée de l’ordre du jour et est remplacée aujourd’hui par plusieurs items
morcelés entre 4 points de l’ordre du jour.
C’est dommage car on perd la visibilité de la politique RH
dans ce domaine. Dans les discussions en commission finances nous avons cru
percevoir une réflexion globale ; ce serait un vrai tournant pour cette
filière que nous appelons de nos vœux depuis longtemps. Nous n’avons eu de
cesse de demander que la ville investisse sur ces postes d’animateurs qui ont
entre les mains la sécurité et l’épanouissement des élèves de notre ville. Nous
avons malheureusement souvent eu l’occasion par le passé de critiquer des taux
horaires nivelés par le bas et des statuts laissés précaires.
Au travers des différents points, on voit apparaître la création
de 15 emplois permanents et le rapprochement de la gestion de l’ensemble des
prestations d’accueil devant favoriser une meilleure globalisation des emplois.
Je regrette que la présentation se concentre sur les aspects
techniques du ressort de la gestion du personnel et n’affiche pas assez ce qui
semble être une nouvelle ambition.
Enfin une baisse des
coûts pour Cap Sports
C’est une bonne chose de ramener le coût de
l’accueil de loisirs de Cap Sports à la grille tarifaire des autres accueils de
loisirs généralistes. Nous avions pointé le coût élevé de Cap Sports dès sa
création.