samedi 10 juin 2017

Conseil municipal du 7 juin 2017

Mes commentaires sur les principaux sujets sont les suivants.

Pour une fois, certains éléments apportés par l’opposition en commissions préparatoires du conseil municipal ont été en partie pris en compte

Il était prévu que la valeur de la part unitaire de la bourse serait réévaluée de 187€ à 189€, ce montant a été porté à 191€ en conseil municipal.
C’est déjà cela mais c’est insuffisant malgré tout car il faudrait prendre en compte les 2 ans de gel du montant de la bourse. On parle au total de 18K€ pour une quarantaine de famille et qu’une augmentation de 1% coûte à la ville 180€. Ce sont des économies de bout de chandelle sur des familles défavorisées. La ville devrait avoir une politique sociale à la hauteur de ces ambitions.

La disparition de la caisse des écoles entraîne le reversement de 360K€ dans le budget de la commune : les parents en ressortent gravement lésés.

Puisque la caisse des écoles enregistre un excédent cumulé de 360K€, on aurait pu/dû diminuer le coût payé par les parents pour les prestations périscolaires. Ce que j’en conclus : on a trop fait payer les parents et l’excédent repart totalement à la ville. Il serait plus juste que l’excédent reparte pour 50% à la ville et 50% aux parents.
C’est un impôt déguisé et qui en plus ne porte que sur les familles. C’est anormal et inadmissible.
Cest sans doute devant le tollé de lopposition (uniquement la liste Nouvelle Dynamique, M. Thelliez nayant exprimé aucune critique) que l’augmentation de 2% des tarifs des prestations périscolaires présentée en commission n’a pas été soumise au vote du conseil municipal. Nous restons vigilants pour l’avenir.

De grosses interrogations sur la concertation du projet de la Place de la Gare

Je ne comprends pas une concertation alors que le programme d’aménagement est déjà rédigé et que la MOE pour les études des travaux est déjà choisie. On peut craindre que la concertation n’ait pas beaucoup de latitude et se limite à choisir entre des options déjà définies.
Ce qui est sûr, c’est qu’une concertation entre juin et septembre, puisqu’il est prévu la définition de l’Avant-Projet en septembre, n’est pas la meilleure période pour assurer une concertation la plus large possible.
On a l’habitude par le passé de concertations au rabais ; du changement dans ce domaine serait le bienvenu.

Des investissements malheureusement toujours décidés sans vision pluriannuelle

L’approche de ces investissements est comme toujours critiquable ; ils ne s’insèrent pas dans une perspective pluriannuelle qui permettrait de les classer par ordre prioritaire et donc de définir, dans un contexte budgétaire contraint, ceux qui doivent être réalisés maintenant et ceux qui doivent être repoussés dans le temps.
A défaut d’avoir cette vision, on ne devrait pas se permettre de lancer de nouveaux investissements d’aménagement de rue.

Des projets décidés sans concertation qu’on découvre au détour d’une ligne budgétaire : c’est le cas du projet « voisins vigilants » autour de la maternelle Fontaine-Grelot

Suite à nos vives critiques en commissions préparatoires, nous avons obtenu que cette inscription budgétaire ne vaut pas engagement et qu’il y aura bien sur ce sujet un débat au sein du conseil municipal.
Mais ce n’est pas la première fois que l’on découvre au détour d’une ligne budgétaire un projet qui mériterait un débat au sein du conseil municipal et dont nous sommes privés.
C’est ici le cas avec l’adhésion au réseau participatif « voisins vigilants ». Je vous livre les questions : Quelle est la genèse de ce projet ? Pourquoi ne pas mettre en place une solution dépendant des pouvoirs publics ? Quel périmètre est envisagé ? Qu’en disent les riverains concernés ? Sur ce dernier point, la réponse va être difficile puisqu’il n’y a pas eu de concertation.

A noter que M. Thelliez a voté la décision budgétaire modificative qui contient notamment le chiffrage de ce projet.