Mes commentaires sur les principaux sujets sont les
suivants.
Pour une fois, certains éléments apportés par
l’opposition en commissions préparatoires du conseil municipal ont été en
partie pris en compte
Il était prévu que la
valeur de la part unitaire de la bourse serait réévaluée de 187€ à 189€, ce
montant a été porté à 191€ en conseil municipal.
C’est déjà cela mais c’est insuffisant malgré tout car il faudrait prendre en compte les 2 ans de gel du montant de
la bourse. On parle au total de 18K€ pour une quarantaine de famille et qu’une
augmentation de 1% coûte à la ville 180€. Ce sont des économies de bout de
chandelle sur des familles défavorisées. La ville devrait avoir une politique
sociale à la hauteur de ces ambitions.
La disparition de la caisse des écoles entraîne le
reversement de 360K€ dans le budget de la commune : les parents en
ressortent gravement lésés.
Puisque la caisse des écoles enregistre un excédent cumulé
de 360K€, on aurait pu/dû diminuer le coût payé par les parents pour les
prestations périscolaires. Ce que j’en conclus : on a trop fait payer les
parents et l’excédent repart totalement à la ville. Il serait plus juste que
l’excédent reparte pour 50% à la ville et 50% aux parents.
C’est un impôt déguisé et qui en plus ne porte que sur les
familles. C’est anormal et inadmissible.
C’est sans doute devant le tollé de l’opposition
(uniquement la liste Nouvelle Dynamique, M. Thelliez n’ayant
exprimé aucune critique) que l’augmentation de 2% des tarifs des
prestations périscolaires présentée en commission n’a pas été soumise au vote
du conseil municipal. Nous restons vigilants pour l’avenir.
De grosses interrogations sur la concertation du projet de la
Place de la Gare
Je ne comprends pas une concertation alors
que le programme d’aménagement est déjà rédigé et que la MOE pour les études
des travaux est déjà choisie. On
peut craindre que la concertation n’ait pas beaucoup de latitude et se limite à
choisir entre des options déjà définies.
Ce
qui est sûr, c’est qu’une concertation entre juin et septembre, puisqu’il est
prévu la définition de l’Avant-Projet en septembre, n’est pas la meilleure
période pour assurer une concertation la plus large possible.
On a
l’habitude par le passé de concertations au rabais ; du changement dans ce
domaine serait le bienvenu.
Des investissements
malheureusement toujours décidés sans vision pluriannuelle
L’approche de ces investissements est comme
toujours critiquable ; ils ne
s’insèrent pas dans une perspective pluriannuelle qui permettrait de les
classer par ordre prioritaire et donc de définir, dans un contexte budgétaire
contraint, ceux qui doivent être réalisés maintenant et ceux qui doivent être
repoussés dans le temps.
A
défaut d’avoir cette vision, on ne devrait pas se permettre de lancer de
nouveaux investissements d’aménagement de rue.
Des projets décidés sans concertation qu’on découvre
au détour d’une ligne budgétaire : c’est le cas du projet « voisins
vigilants » autour de la maternelle Fontaine-Grelot
Suite à nos vives
critiques en commissions préparatoires, nous avons obtenu que cette inscription
budgétaire ne vaut pas engagement et qu’il y aura bien sur ce sujet un
débat au sein du conseil municipal.
Mais ce n’est pas la première fois que l’on découvre au
détour d’une ligne budgétaire un projet qui mériterait un débat au sein du
conseil municipal et dont nous sommes privés.
C’est ici le cas avec l’adhésion au réseau participatif
« voisins vigilants ». Je vous livre les questions : Quelle est
la genèse de ce projet ? Pourquoi ne pas mettre en place une solution
dépendant des pouvoirs publics ? Quel périmètre est envisagé ? Qu’en
disent les riverains concernés ? Sur ce dernier point, la réponse va être
difficile puisqu’il n’y a pas eu de concertation.
A noter que M. Thelliez a voté la décision budgétaire
modificative qui contient notamment le chiffrage de ce projet.